Voyage Népal 2025

Groupe de visiteurs européens, enfants et éducateurs devant le foyer de l'Association Sagarmatha au Népal, 2025

Partis avec un groupe de six personnes, nous revenons de Katmandou, oĂ¹ nous avons vĂ©cu un sĂ©jour intense et plein d’Ă©motions.
 
Ce fut une joie de revoir les enfants ainsi que les responsables des deux centres, Sagarmatha et Punarbal.

Nous avons vĂ©cu nombre de moments chaleureux et Ă©mouvants. En tĂ©moigne par exemple une sortie consacrĂ©e Ă  des achats de vĂªtements et chaussures, oĂ¹ les enfants de Punarbal ont pu pour la première fois de leur vie choisir ce qui leur plaisait, et oĂ¹, Ă©merveillĂ©s, ils ont passĂ© une journĂ©e inoubliable. D’autres moments nous ont beaucoup touchĂ©s, comme l’arrivĂ©e Ă  Punarbal de Riya, une petite fille de quatre ans porteuse du VIH (Ă  droite sur la photo), dont l’état de santĂ© est très fragile. Pour elle qui vient d’un village isolĂ© situĂ© Ă  deux jours de route et quatre heures de marche de Katmandou, le changement de vie est Ă©norme. Autre moment Ă©mouvant, le dĂ©part de Razina de Sagarmatha, puisque, comme deux autres jeunes filles, elle a terminĂ© sa scolaritĂ© au centre. Issue d’une fratrie de huit enfant, Razina avait Ă©tĂ© prise en charge en 2015 principalement Ă  cause de la situation financière extrĂªmement prĂ©caire de sa famille. Deux de ses frères et soeurs travaillent dĂ©sormais Ă  Dubai et pourront la prendre en charge pour la formation qu’elle entamera prochainement.

Quant aux discussions sur l’avenir des centres, elles se sont avĂ©rĂ©es positives. A notre demande, le centre Sagarmatha n‘accueille plus pour l’instant de nouveaux enfants, mais se concentre davantage sur les Ă©tudes des plus grands. Le centre Punarbal quant Ă  lui poursuit son travail de collaboration avec des organismes qui rĂ©fèrent des enfants porteurs du VIH ainsi que leurs Ă©ventuels frères et soeurs. Ces fratries ayant perdu leurs parents dĂ©cĂ©dĂ©s du sida, leur prise en charge est indispensable pour leur donner accès Ă  une scolaritĂ©. Pour ce qui est des principales difficultĂ©s rencontrĂ©es par les deux centres, celles-ci concernent les relations avec les services sociaux de l’Etat dont les exigences deviennent chaque annĂ©e plus importantes. Autre sujet de prĂ©occupation : le manque de respect et de discipline dont font preuve certains des garçons les plus Ă¢gĂ©s.

Nous avons pu rassurer nos partenaires sur la poursuite de notre engagement, pour autant que les dons que nous recevons se maintiennent au niveau de ces dernières années.
 

 

Catherine Christ Revaz, membre du comité
de l’Organisation Suisse Sagarmatha

 

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